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Louez le Seigneur, tous les peuples ;2
Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;Temps de Noël
Samedi
Première épître de Jean, Chap. 2, v. 3-11
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Nous étions un peuple dans l’obscurité
perdu dans ses angoisses,
dans son manque d’amour
et dans son égocentrisme.
Tu n’as pas voulu
que nous restions dans cette obscurité.
Tu nous as envoyé Jésus-Christ, lumière du monde.
Il illumine notre vie et nous révèle ton amour.
Ne nous permets pas de nous éloigner de ta lumière.
Nous t’en prions en son nom,
béni pour les siècles des siècles.
Vous les fleuves, les rivières
Commentaire
Attendre
Pécher, cela peut arriver. Mais ne pas garder les commandements, tout en prétendant connaître le Dieu de Jésus-Christ, cela, c’est grave! C’est ce que nous dit ce passage!
Un exemple nous aide à comprendre: je peux aimer la justice et pourtant commettre une injustice. Je me retrouve alors en rupture avec une valeur en laquelle je crois pourtant sincèrement.
C’est tout le sens du mot péché.
Or la promesse du pardon m’aide à avancer malgré cette rupture.
Garder les commandements, c’est comme aimer la justice. C’est un but auquel je veux me tenir, même si je ne réussis pas toujours à l’atteindre.
Le mot « garder » ne signifie pas une observance littérale qui ferait de moi un « enfant de lumière » par opposition à « ces enfants de ténèbres » que sont les minimalistes de l’observance – selon une terminologie répandue dans une Eglise qui peine à marquer la distance d’avec un judaïsme de rupture – mais une orientation de toute ma personne.
Attention ! Christ n’est pas venu pour annuler les « anciens » commandements d’un Moïse du passé, mais pour leur conférer une nouvelle valeur. Aujourd’hui, ils indiquent le chemin du Royaume, jour nouveau qui chasse les ténèbres de la première création et dont le Christ est la première lueur.
Les commandements, j’y tiens précisément à cause de celui qui les accomplit pleinement, Jésus-Christ. Je le « connais », suis uni à lui en reconnaissance de ce qu’il a fait pour moi, et c’est pourquoi je tiens à ce qu’il enseigne, ses commandements, le chemin qu’il m’ouvre.